Friday, January 31, 2014

IL FAUT AIMER LE SOLDAT FOUREST



Oui, je sais : le titre est très provocateur. Mais je suis chez moi et je fais ce que je veux. Le changement, c'est Fernande et quand je vois Fernande, je fais abstraction du prénom pour me concentrer sur les formes. Comme not' bon président!

Lecteurs, lectrices! Je vous le dis haut et fort : je suis contre la théorie du genre qui n'existe pas (selon Najat Vallaud-Belkacem) mais qu'il faut refuser (selon Vincent Peillon). Pour moi, si la poche de la dame s'adapte au dard du monsieur, c'est que c'est là que ça se passe. Certes, le choix de toute autre combinaison se respecte avant de se discuter, mais il faut néanmoins reconnaître que le système fonctionne plutôt bien tel quel.

Mais tout d'abord, c'est quoi, la théorie du genre? Sur Wikipedia, on peut lire ce qui suit :

"Alors que le sexe fait référence aux différences biologiques entre femmes et hommes, le genre réfère aux différences sociales, psychologiques, mentales, économiques, démographiques, politiques" entre les individus. En gros, si t'es un gamin qui grandit entouré de phoques, tu finiras phoque toi aussi. Si ton milieu économique et social t'obliges à te prostituer, tu finiras pute (ou maquereau). Si tu vis dans un pays surpeuplé, tu finiras partouzeur... ou revendu à un couple d'adoptants étrangers. Aucune place ne semble être laissée au libre-arbitre de tout un chacun dans cet énoncé : on n'est ni plus, ni moins que le jouet sexuel de son environnement. Bref, aussi bancale qu'elle puisse être, la "gender theory" est également un des fonds de commerce privilégié de la petite brune aux yeux perçants.

Pour ceux qui ne la connaissent pas, Caroline Fourest est donc une grande prêtresse de la théorie du genre. Certains prétendent qu'elle est accessoirement journaliste, voire essayiste, mais honnêtement, vu le nombre d'erreurs factuelles -pour reprendre les termes de Tarik Ramandan adressé à l'intéressée- et de contre-vérités -pour reprendre le titre du dernier article des Inrocks au sujet de "Coco Fourest"- contenues dans ses ouvrages comme dans ses interventions, je pense qu'elle fait surtout ça en amateur.

Par contre, en ce qui concerne le "gender", c'est une championne : chacun des pores de sa peau le transpire, chaque mot qui sort de sa bouche le revendique, chacun des battements de ses cils, quand elle est prise au dépourvu, l'incarne. "Regardez-moi, je suis Caroline Fourest. Je ne suis pas une femme, je ne suis pas un homme, je suis virginalement universelle", l'entendrait-on presque hurler à chacune de ses interventions qui pourfendent la religion (en épargnant le judaïsme, voire le wahhabisme), défendent la démocratie (à l'aide de la censure) ou traquent le communautarisme identitaire (en faisant la promotion des LGBT). Tout contrevenant se risquant à la contredire, ou pire, à remettre en question l'existence de son "bleu", se verra noyé dans un flot d'incatations célestes ("négationniste", "antisémite", "fasciste", "intégriste" et j'en passe) qui obligeront le néo-maudit à ramper de honte jusqu'à la fin des temps. Une gardienne du temple comme on n'en fait plus.

Cette description est ironique, vous l'aurez remarqué, mais je vous demande de ne pas voir là un quelconque manque d'estime envers cette croisée de l'indigence. Je me répète :  je suis sans doute un gros salingue mais j'ai de la religion. Une Fourest, perdue comme ça dans des guerres incessantes contre tout et son contraire, ça m'arrache une larme de tendresse et ça me donne envie d'aider mon prochain. Je ne vois d'ailleurs qu'une seule façon de la secourir, à ce stade : une promenade dans le parc, un dîner aux chandelles, un moment privilégié de tendresse sur l'oreiller et, plus important que tout, la promesse d'un lendemain qui chante à ce début de romance à l'eau de rose. Tout cela, histoire de lui faire oublier ce sale gosse qui a dû lui en faire voir des vertes et des pas mûres à l'époque où elle tombait encore amoureuse des garçons et qui doit être la source profonde du mal qui la ronge.

Bref, si son mentor BHL me file un billet, je veux bien m'y mettre. Par contre, je te préviens tout de suite, Caro : je ne me rase rien d'autre que les cheveux et la barbe (et encore). Faudra faire avec.


Fyldar Jones
Sexssayiste

Photo : Caroline montre ses seins pour Amina, la petite tunisienne que les Femens ont embrigadé, soutenu puis lâché il y a quelques temps déjà. Source Huffington Post.

Contexte : La récente tourmente dont est victime Frédéric Taddéi, présentateur de l'émission de débat Ce Soir ou Jamais sur France Télévisions et dont la libéralité intellectuelle dérange certains cerveaux sains a été l'occasion pour Caroline Fourest, plutôt discrète ces derniers temps, de se refaire remarquer dans son style habituel sur les ondes de France Culture, non sans se faire presque rappeler à l'ordre par le président de la Licra, qui est pourtant habituellement plutôt favorable à la restriction de la liberté d'expression dans un certain sens.

Post Scriptum Tardif (28/2/2014) : Décryptage signé Hicham Hamza sur la récente sortie de Caroline Fourest au sujet du rapport de la communauté musulmane avec l'enseignement de l'holocauste à l'école :

http://www.panamza.com/09022014-fourest-musulmanes-shoah#comment-1176

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